



Au cours des dernières semaines, la foodtech italienne a fait la une des journaux mondiaux, bien que pas directement et probablement de la mauvaise manière. Quelque chose que le grand Oscar Wilde aurait sûrement adoré. Alors, comment la foodtech italienne a-t-elle gagné en visibilité ? Grâce à une levée de fonds de plusieurs millions clôturée par une startup du Belpaese ? Pas du tout ; l’agrifood-tech italien est encore à la traîne en matière d’investissements mondiaux, malgré un grand potentiel d’amélioration. Pour en savoir plus sur les investissements italiens, veuillez télécharger notre rapport « Investissements agrifood-tech en Italie 2022 » disponible ici. Alors quoi ? Une nouvelle technologie développée en Italie qui pourrait révolutionner le système alimentaire ? Vous êtes glacé ! Le premier sujet qui a fait la une de la foodtech italienne est l’autorisation donnée par les autorités italiennes à l’édition du génome, une première en Europe. Le feu vert a été inclus dans un cadre visant à lutter contre la sécheresse et le changement climatique. La mesure doit être considérée comme une étape importante dans l’histoire agricole italienne, car elle met fin à de nombreuses années d’incompréhension et de désinformation, sachant que beaucoup de gens assimilent encore l’édition du génome aux OGM. Bravo à l’Italie, dans ce cas. Des lumières, mais aussi des ombres pour l’agrifood-tech italien, si l’on regarde l’initiative du gouvernement italien introduite fin mars. De quoi s’agit-il ? De ce qu’on appelle « l’interdiction de la viande cultivée », parfaitement expliquée par Paul Kirby sur BBC News. « Le gouvernement italien de droite a soutenu un projet de loi interdisant la viande produite en laboratoire et d’autres aliments synthétiques, mettant en avant le patrimoine alimentaire italien et la protection de la santé ». Un projet de loi poussé pour des raisons purement populistes, qui a soulevé beaucoup de doutes. Quel dommage de voir un sujet aussi révolutionnaire rester exclusivement dans les couloirs de la politique, sans débat scientifique. Sachant que même les insectes comestibles en Italie sont au cœur de la tempête, ces initiatives pourraient facilement être classées sous la rubrique « démagogie ». Un principe aux racines anciennes que Philippe II de Macédoine au IIIe siècle av. J.-C. a défini comme « Divide et Impera ». Comme on pouvait s’y attendre, une telle mesure a semé la pagaille dans l’écosystème italien, poussant certains à la paranoïa, sachant que le promoteur de cette loi étrange est l’association des agriculteurs italiens, si puissante et opérant d’une manière quelque peu « à la Machiavel ». Mais essayons d’être optimistes, en gardant à l’esprit la citation d’Oscar Wilde mentionnée au début de cet article. Cependant, en dehors de ce grand désordre, quelle est l’opinion de la foodtech italienne à l’étranger ? Pour le savoir, nous avons interviewé six investisseurs et facilitateurs afin de comprendre les points de vue du monde entier. Ce sont des expatriés et experts très compétents, capables de décrire comment l’innovation alimentaire italienne est perçue hors du Belpaese. Voici les 4 questions communes : Avez-vous déjà entendu parler de « l’interdiction de la viande cultivée » ? Quel est votre avis ? Pensez-vous qu’une forte tradition et un patrimoine alimentaire pourraient être limités d’un point de vue social et politique ? Auriez-vous des suggestions à partager pour dynamiser l’agrifood-tech en Italie ?CHAUD ET FROID
ÉDITION DU GÉNOME : L’ITALIE EN PREMIÈRE
PAS DE CELLULAIRE, NOUS SOMMES ITALIENS
DIVISER POUR RÉGNER
EXPATS ET EXPERTS




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Last but not least we heard from Laura Hodgkiss, Head of Communications by HackCapital. “Earlier this year, the Italian government made its opinion clear on food innovation by announcing a proposed ban on lab grown meat and on ‘meaty’ labels on plant-based products. Meanwhile other countries are opening their doors to alternative protein innovation: China's 5-Year Agricultural Plan includes a focus on cultivated meat and future food technologies, the Netherlands' national protein strategy includes incentives for alternative proteins and Denmark is investing $100M towards a plant-based future. Italy is one of the world’s most loved cuisines and has a golden opportunity to become a frontrunner in adopting new food technologies that are better for people and planet, by building on its culinary heritage. But instead it is (currently) hindering innovation and adoption that could transform our food systems. One way we’re fostering agrifoodtech in Italy here at FoodHack is by hosting local Meetups in Milan and Bologna. Hosted by local Ambassadors, they’re a chance for stakeholders across the industry to come together, share ideas, debate current topics and understand different points of view”. Have you liked this article? Feel free to share it in your network Do you have your own opinion on Italian agrifood-tech? Feel free to write it in the comments.
